Le tribunal de commerce de Paris examinera le 26 mai prochain les cinq dossiers de reprise des magasins Virgin Megastore : le plus offrant propose la reprise de onze magasins (sur 26) et la sauvegarde 285 emplois.
Le désastre social, tant redouté, se précise à Virgin Megastore. Le distributeur de disques et produits culturels, placé en redressement judiciaire début janvier 2013, intéresse cinq repreneurs potentiels, mais aucun n’envisage de reprendre la totalité des 26 magasins du groupe qui emploie près de 1 000 salariés.
Même le Megastore des Champs-Elysées, qui emploie 184 salariés dans le prestigieux bâtiment du 52-60, n’a fait l’objet d’aucune proposition de rachat.
Le dossier le plus offrant émane de l’enseigne spécialisée en loisirs créatifs Rougier et Plé : elle porte sur la reprise de 11 magasins et le maintien 285 emplois. Selon les syndicats, les magasins de Barbès (Paris) et Bayonne seraient intégrés dans ce plan de reprise.
Quatre offres sur les cinq déposées sont françaises, mais ni Cultura (loisirs créatifs) ni Naïve (label indépendant) n’ont confirmé l’intérêt qu’ils avaient exprimé voici quelques mois.
Aucune n’est « issue des gens de notre profession », a regretté la présidente de Virgin, Christine Mondollot, laissant présager la mise en place d’un « important plan social ».
Le tribunal de commerce de Paris examinera le 23 mai prochain l’ensemble des pistes de reprise.