L’enseigne de grande distribution a décidé de ne pas répercuter immédiatement la hausse de la TVA sur la vente de ses marchandises. Mais la note restera salée pour les consommateurs.
La TVA va augmenter en France dès le 1er janvier 2014 : son taux supérieur passera de 19,6% à 20% et son taux intermédiaire, qui s’applique notamment aux secteurs de la restauration et du bâtiment, sera porté de 7% à 10%.
A l’arrivée, la note risque d’être salée pour les consommateurs d’autant que la promesse initiale d’abaisser de 5,5% à 5% le taux inférieur sur les produits alimentaires et l’énergie ne sera finalement pas tenue.
Un « recul » que déplore le patron des magasins Leclerc, refusant, avec ses homologues de la grande distribution, de porter la responsabilité des hausses des prix induites par la revalorisation de la TVA.
Baisse du pouvoir d’achat
Michel Edouard Leclerc n’en promet pas moins de faire un geste envers les consommateurs en ne répercutant « pas immédiatement » la hausse de la TVA sur la vente de ses marchandises. Pendant quelques mois, la marque va donc « temporiser » le montant de ses étiquettes, mais, « au final, c’est quand même le consommateur qui va payer, vue l’ampleur de la hausse » concède Michel-Edouard Leclerc.
A propos du pouvoir d’achat, le patron Leclerc a indiqué ses magasins ressentent « depuis deux/trois ans » une diminution « des dépenses liées aux fêtes de fin d’année ».
Avec les hausses d’impôt et la conjoncture, « l’année prochaine, ce ne sera pas mieux » craint Michel Edouard Leclerc car « les foyers, les familles restreignent leurs achats et, en général, ils se rattrapent au dernier moment sur l’alimentaire, sur le champagne, le festif ».