Les valeurs sociétales d’une entreprise sont devenues un élément extrêmement important pour les consommateurs. Les acteurs du marché du funéraire l’ont bien compris puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à adopter une démarche RSE au sein de leur stratégie. Pour cela, ils proposent des matériaux plus respectueux de l’environnement : cercueils en chêne, en pin, en carton… Quelles sont les nouvelles tendances du marché ?
Vers un usage de nouveaux matériaux
Depuis quelques années, l’offre sur le marché du funéraire a tendance à se diversifier. En effet, la gamme de cercueils s’élargit de plus en plus, que ce soit sur l’essence du bois ou sur la forme. Les consommateurs souhaitent utiliser de nouveaux matériaux plus respectueux de l’environnement pour les défunts.
Afin de s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs, les entreprises du funéraire proposent donc de nombreuses innovations, notamment en matières de composition des cercueils. Les cercueils peuvent par exemple être constitués de carton, de fibres ou encore de panneaux de particules. En plus d’avoir un impact bénéfique sur l’écologie, ces composants permettent de réduire considérablement le montant de sa facture. En effet, le prix d’un cercueil en carton se situe généralement entre 300 et 400 euros. Une aubaine lorsqu’on sait qu’un cercueil en bois peut coûter plusieurs milliers d’euros.
La personnalisation des cercueils
Les consommateurs souhaitent également personnaliser leurs cercueils afin que celui-ci soit en accord avec l’identité du défunt. Il est donc désormais possible d’ajouter des photos ou des dessins rappelant la personnalité d’un défunt sur son cercueil. Certaines entreprises proposent même à leurs clients de faire appel à des artistes spécialisés afin de peindre un cercueil.
Cette volonté de personnalisation est d’ailleurs influencée par les nouvelles modes et tendances : la demande pour le cercueil blanc cérusé de Johnny Hallyday avait explosé à la suite de son décès.
Une personnalisation qui a cependant des limites puisque la réglementation française sur le marché du funéraire est très stricte.
Des nouveaux acteurs engagés dans une démarche RSE
De plus en plus d’entreprises funéraires adoptent une démarche RSE et s’engagent dans une démarche respectueuse de l’environnement. C’est notamment le cas de la coopérative funéraire nantaise qui pense qu’écologie prime avant profit.
En effet, selon les acteurs de cette coopérative funéraire, « Le décès d’un être humain ne devrait pas être l’occasion d’une recherche de profit et d’exploitation du deuil. Au contraire, l’importance de l’événement doit être l’occasion d’offrir des services de très grande qualité, avec des pratiques commerciales humaines respectueuses. Cela doit être l’occasion d’offrir un accompagnement solidaire, responsable, où l’information et la sensibilisation favorisent réflexion et choix. »
Elle propose donc à ses clients des alternatives plus écologiques et plus économiques. Il est par exemple possible d’opter pour l’acquisition de cercueils en cartons, ou encore de tombes végétalisées. Des composants qui leurs permettent de proposer des prestations à prix juste tout en respectant l’environnement.
Le marché du funéraire est actuellement en pleine évolution. Ses acteurs doivent sans cesse repenser leurs stratégies afin d’être en adéquation avec les nouvelles demandes des consommateurs. Il peut cependant parfois s’avérer compliqué d’innover à cause de la réglementation française très stricte.
