En temps de crise, chacun à ses recettes pour faire des économies : la marque Casino a décidé de couper le fond musical diffusé dans ses supermarchés.
La musique que l’on entend lorsque l’on fait nos courses en grande surface, n’est pas gratuite : l’enseigne qui la diffuse verse une redevance à la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (Sacem) qui gère les droits d’auteur et en reverse une partie aux artistes.
Le fond sonore est donc un « poste » de dépense important pour les grands distributeurs. Pour Casino, la facture s’élèverait à plusieurs centaines de milliers d’euros (6 millions d’euros pour l’ensemble des grandes surfaces).
Rachat de Monoprix
Pour faire des économies, Casino a coupé les disques depuis le début de l’année (et jusqu’en 2014) dans ses 450 supermarchés, mais pas dans ses 126 hypers ni dans ses supérettes Franprix ou Leader Price (600). Une décision qui intervient alors que le groupe stéphanois va s’offrir la moitié des parts (50%) jusqu’ici détenues par le groupe Lafayette dans l’enseigne de proximité Monoprix, positionnée sur le marché des centre-villes. Une opération estimée à 1 milliard d’euros qui devrait contraindre Casino à vendre 55 de ses magasins parisiens afin de respecter l’équilibre de la concurrence dans la capitale.
Casino gère un total de 9 400 magasins en France, dont 500 à Paris. Outre ses supers et ses hypers, la marque est à la tête de supérettes, Petit Casino, Casino Shop, Spar, et de filières discount, auxquelles s’ajoutent des commerces de proximité en milieu urbain comme Franprix et Monoprix.