En plein débat sur le travail dominical, le patron de la FNAC souhaite un assouplissement de la Loi pour permettre à certains magasins du groupe d’ouvrir le dimanche.
Confronté à la crise du marché du disque physique, la FNAC, doit comme ses concurrents, imaginer de nouvelles parades pour amortir la contraction de ses parts de marché. Pour Alexandre Bompard, patron du groupe, l’ouverture dominicale est une piste parmi d’autres : « Je souhaite pouvoir avoir la latitude d’ouvrir le dimanche, pas toutes les semaines, pas dans les 110 magasins de la Fnac (…) mais dans ceux où il y a une demande forte » a-t-il affirmé sur les ondes de BFM Radio.
Une déclaration qui s’inscrit dans le débat actuel sur le travail dominical, marqué âr un nouveau rebondissement mardi suite à la décision de la Cour d’appel de Paris autorisant les enseignes de bricolage Leroy Merlin et Castorama d’ouvrir leur magasins le dimanche, contrairement à leur concurrent Bricorama.
Accord avec les organisations syndicales
Selon Alexandre Bompard, cet imbroglio est « l’illustration d’un enchevêtrement de règles incompréhensibles et d’interprétations différentes des différentes juridictions ». C’est pourquoi il plaide en faveur d’une clarification et un assouplissement de l’actuelle loi afin qu’elle réponde mieux à la demande : « 80% des clients disent avoir envie d’avoir des commerces culturels ouverts le dimanche ».
Il assure que les salariés de la FNAC sont ouverts à cette hypothèse et met en avant « les accords unanimes sur ce sujet entre la direction et les organisations syndicales de la FNAC ».
